Vous connaissez peut-être une personne dont on dit qu’elle souffre de stress post-traumatique. Vous ne vous êtes jamais intéressé à la question, mais aujourd’hui, vous aimeriez en savoir plus à ce sujet. Vous vous dites qu’il est toujours bon d’étoffer votre culture générale et vous avez raison parce qu’on ne sait pas ce que demain nous réserve. Les aléas de la vie peuvent faire que l’un de vos proches en souffre. Si vous en savez assez, vous serez bien placé pour apporter votre aide.
Stress post-traumatique, de quoi parle-t-on ?
Le stress post-traumatique est un état de stress aigu causé par l’exposition à une situation extrêmement éprouvante. En d’autres termes, une personne qui a subi un accident de voiture ou des sévices sexuels, qui a été pris en otage, qui a assisté à un meurtre ou à la mort violente ou brusque d’un proche, qui a vu son père battre sa mère, qui a été à la guerre ou tout autre événement de cette envergure risque de souffrir de stress post-traumatique. Être témoin ou avoir vécu l’une ou l’autre de ces situations laisse des séquelles importantes et profondes qui peuvent perdurer de longues années, voire pendant toute une existence.
Le stress post-traumatique se manifeste par une réaction vive, une détresse qui envahit la personne au souvenir ou à l’évocation de l’événement traumatisant. On en parle comme de troubles psychiatriques se traduisant par des problèmes physiques ou une souffrance morale qui impactent négativement la santé, voire la vie de ceux qui en sont victimes. Le travail, les relations familiales et sociales sont aussi gravement altérés. Le stress post-traumatique n’est jamais bénin ni à prendre à la légère. La personne qui le vit doit être prise en charge dans les meilleurs délais, notamment par la psychothérapie.
Les manifestations les plus courantes du stress post-traumatique
Évidemment, un individu qui souffre d’un TSPT (troubles de stress post-traumatique) doit rapidement consulter un médecin qui va l’orienter vers un spécialiste à même de l’aider efficacement et sur la durée. Quels sont les symptômes montrant que telle ou telle personne en souffre ?
La personne a ce qu’on appelle des flashbacks soudains qui la replongent dans la scène, au cœur de l’événement, qui la met à nouveau face à son bourreau. Des images liées à la situation traumatisante qu’elle essaie de chasser de son esprit ou qu’elle croit avoir chassé à jamais s’y introduisent et envahissent ses pensées. Elle fait souvent des cauchemars liés à l’événement. Ce peut être une simple odeur, un bruit, un lieu qui fait ressurgir ces souvenirs. Le corps alors réagit : pâleur, palpitation, sueur excessive, raidissement, etc.
Un individu souffrant de TSPT peut aussi présenter des troubles de l’humeur ou une activité neurovégétative plus développée : troubles du sommeil, sautes d’humeur, troubles de la concentration, colère irrationnelle, etc. Heureusement, un grand nombre de victimes de TSPT vont en guérir dans les semaines suivant l’événement. Toutefois, environ 20 % d’entre elles vont développer une forme chronique du trouble. Leur état nécessite la compréhension et le soutien de leurs proches ainsi qu’une prise en charge efficace.
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