L’hypoxie.
Tables des matières
- L’hypoxie.
- L’hypoxie, qu’est ce que c’est ?
- Simuler l’altitude avec l’ « hypoxie normobare »
- Déroulé d’une séance d’hypoxie simulée.
- Les bienfaits de cette méthode révolutionnaire.
L’hypoxie est un phénomène très connu par les sportifs, particulièrement par les alpinistes adeptes de haute montagne. C’est ce qu’on appelle communément « l’effet d’altitude ». Et si on vous disait que cela peut réduire significativement votre stress ?
L’hypoxie, qu’est ce que c’est ?
L’hypoxie est un phénomène médical induisant une baisse de la quantité d’oxygène présente dans l’hémoglobine contenue dans le sang, et destinée à l’irrigation des différents tissus du corps. Et si cette baisse d’oxygénation sanguine peut s’avérer particulièrement dangereuse dans le cadre de complications de pathologies médicales graves, elle peut s’avérer bénéfique si elle est simulée grâce à la mise en place d’un protocole modéré, mesuré et parfaitement maîtrise. En effet, l’hypoxie contraint l’organisme à optimiser sa capacité à utiliser l’oxygène présent afin de palier au déficit. Ainsi, de nombreuses études attestent que l’hypoxie d’altitude joue un rôle fondamental sur l’amélioration du souffle et apporte une forme de « bien être » au quotidien.
Simuler l’altitude avec l’ « hypoxie normobare »
Pour comprendre le fonctionnement de l’hypoxie simulée en institut, il est tout d’abord essentiel de décrypter le fonctionnement de l’hypoxie ressentie en conditions réelles en altitude, appelée « hypoxie hypobare ». Bien qu’on estime que la composition de l’air est parfaitement identique du niveau de la mer au sommet de l’Everest, cette forme d’hypoxie naturelle, ressentie par les alpinistes, est due à une « distension » de l’air en raison d’une pression atmosphérique plus basse. Les molécules d’air (O2) sont trois fois moins présentes par unité de volume au sommet de cette montagne mythique par rapport au niveau de la mer, communément appelé niveau 0.
L’hypoxie normobare, simulée par machine, n’est pas induite par une baisse de la pression atmosphérique mais par une modification directe de la composition de l’air proposé. En effet, alors qu’on estime que la composition de l’air dit « normal » est constituée à 78% d’azote, 21% d’oxygène et 1% de gaz rare, l’air reconstitué et insufflé en séance d’hypoxie normobare se compose de 89% d’azote, 10% d’oxygène et de 1% de gaz rares.
Déroulé d’une séance d’hypoxie simulée.
https://oxymetredepouls.fr/Une séance d’hypoxie simulée se passe en fauteuil, dans un environnement sécurisé et équipé d’outils de diagnostic médical de pointe (ECG, tensiomètre, oxymètre de pouls) afin d’assurer un suivi personnalisé et optimal du patient. Un air artificiel, entièrement recomposé et appauvri en oxygène, est alors diffusé au travers d’un masque individuel, respectant toutes les normes d’hygiène et sanitaire en vigueur. Une séance dure environ 1 heure, dans un cadre relaxant et se veut parfaitement indolore. Il est recommandé d’effectuer au moins 10 séances afin de maximiser les effets dans le temps. Les professionnels du milieu recommandent une dizaine de séances réparties sur 2 mois, avec une première phase (sur 3 semaines) à raison de 2 séances hebdomadaires, puis une seconde phase, sur 5 semaines, avec une séance hebdomadaire. Les effets perdurent environ 5 à 8 semaines et demandent ensuite simplement une séance d’entretien mensuelle afin de conserver les bienfaits de cette thérapie tout au long de l’année.
A noter que lors de la première séance, un questionnaire de santé individuel est indispensable afin que le praticien soit en mesure de proposer un protocole adapté, bénéfique et personnalisé dans le but de satisfaire au mieux les besoins et les attentes du patient.
Les bienfaits de cette méthode révolutionnaire.
Bien que le protocole d’hypoxie simulée normobare soit accessible au plus grand nombre, il est à noter que ce processus est particulièrement indiqué dans les cas suivants :
- La préparation à l’Ascension en altitude pour éviter l’effet de MAM, qui est une mauvaise acclimatation du cerveau en situation d’altitude. Les conséquences peuvent être bénignes, comme des maux de têtes, des vertiges et étourdissements, ou encore de la fatigue accrue par exemple. Mais elles peuvent être aussi dangereuses voir dramatiques, car le MAM peut provoquer des oedèmes pulmonaires ou cérébraux, parfois mortels, d’où l’importance d’une préparation importante en amont.
- La performance sportive, pour tous les sportifs en quête d’une optimisation de leur condition physique, en maximisant leur capacité respiratoire (le souffle), en améliorant leur système cardiovasculaire et en optimisant leur capacité de récupération musculaire.
- Le bien-être et la relaxation. Hé bien oui, vous n’avez jamais entendu dire que l’on ne dort jamais mieux qu’en altitude ? C’est une vérité scientifique éprouvée. Avec quelques séances d’hypoxie normobare, il est possible de faire émerger un sommeil plus réparateur, de réduire considérablement la fatigue et d’évacuer les hormones liées au stress. Le souffle est également grandement amélioré et permet une condition physique plus saine.
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